dimanche 14 octobre 2007

Réforme de la fiscalité


Voici une vision très personnelle de la fiscalité. En tant que bon fédéraliste, je suis pour limiter considérablement le pouvoir fiscal de l’État central car le coût de prélèvement et de réinjection d’un impôt centralisé est parfois égal à 20% de la somme prélevée, ce qui représente environ le coût du centralisme, cela au détriment de la juste répartition entre la capitale centrale et le reste du territoire. Il faut donc donner le pouvoir fiscal aux collectivités locales qui sont plus légitimes démocratiquement et surtout beaucoup plus transparentes dans un système fédéral ou fortement décentralisé.

Pour ce qui est du mode de prélèvement, je suis pour la liberté : la TVA freine la consommation et donc la croissance, l’impôt sur le revenu est trop opaque et trop sujet à exonérations, il faut donc diminuer considérablement ces deux impôts et privilégier un mode de prélèvement et de redistribution local. Le contribuable finance les hôpitaux et les écoles de la Région, s’il tombe malade ailleurs il bénéficie de sa couverture régionale car on reste dans le même État fédéral. Le contribuable finance donc les services publics locaux par redevance, s’il souhaite quitter la couverture sociale, libre à lui de le faire, en aucun cas une organisation ne saurait dépouiller un individu sans son consentement.

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